Tu proclames l’odyssée de la jouissance
Tu regardes, au loin,
ma Muse,
le
ciel noir de mars,
par-delà
les bocages,
le tonnerre
secoue le delta des fleurs.
La lascivité a creusé tes traits,
et tout à l’heure ta chevelure brune
s’est pendue
à la misaine de tes râles d’amour.
Ton lit se creuse
à chacun de tes mouvements,
le sang de tes ardeurs
monte en ton corps nu
qui
s’offre de nouveau
à
la rime du Désir.
Soudain,
à
l’approche de mes paumes,
et de ma lippe,
tu te cabres,
tu proclames
l’
odyssée de la jouissance.
Ô mon Amante,
toi qui reposes maintenant
en l’acmé du silence,
au creux de mes seins,
reçois
la confession de ma vénération
que j’irai annoncer demain
à la face du Monde !
Sophie Rivière
Tu regardes, au loin,
ma Muse,
le
ciel noir de mars,
par-delà
les bocages,
le tonnerre
secoue le delta des fleurs.
La lascivité a creusé tes traits,
et tout à l’heure ta chevelure brune
s’est pendue
à la misaine de tes râles d’amour.
Ton lit se creuse
à chacun de tes mouvements,
le sang de tes ardeurs
monte en ton corps nu
qui
s’offre de nouveau
à
la rime du Désir.
Soudain,
à
l’approche de mes paumes,
et de ma lippe,
tu te cabres,
tu proclames
l’
odyssée de la jouissance.
Ô mon Amante,
toi qui reposes maintenant
en l’acmé du silence,
au creux de mes seins,
reçois
la confession de ma vénération
que j’irai annoncer demain
à la face du Monde !
Sophie Rivière
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